4 activités inspirantes autour du monde
Vous le savez peut-être déjà, mais avant de se lancer à son compte avec Chemins détournés et de concevoir des activités funs et responsables en Bretagne Sud, Julie a arpenté le monde. De nombreux voyages autour du globe pendant une douzaine d’années, à tester des hébergements, chercher les pépites loin des foules, pratiquer diverses activités originales, à la rencontre des habitants et à l’écoute de ses clients, pour concevoir des voyages personnalisés et écoresponsables.
Le temps des voyages lointains est désormais derrière elle, mais les découvertes que propose Chemins Détournés autour de la Ria d’Étel s’inspirent fortement de quelques expériences, testées et approuvées. Vous voulez en savoir plus et mieux comprendre d’où vient le concept de Chemins détournés ? Alors attachez vos ceintures, et embarquez avec Julie pour un petit voyage mémorable.
1 – Kayak dans les Lower Keys de Floride
Les Keys sont un ensemble d’îlots qui parsèment la mer des Caraïbes au Sud de la Floride, reliés par la Route 1. Au bout du bout, THE destination phare, Key West, attire pour son ambiance de bout du monde, sa culture créole à l’américaine, et sa nightlife. C’est un incontournable. Maintenant que le décor est posé et que vous imaginez une foultitude de visiteurs en quête d’animation urbaine, revenez quelques kilomètres en arrière pour embarquer en kayak. Direction les Lower Keys, des îlots constitués de mangrove, inhabités et complètement sauvages. Andrea, la guide locale, accompagne le petit groupe au cœur de cet environnement. Je découvre alors, tout en pagayant, une multitude de poissons dont les jolies roussettes, mais aussi des lamantins entre les palétuviers, et une faune ailée remarquable. Les eaux sont translucides, et nous débarquons pour un pique-nique sur une plage déserte de sable blanc. Un moment hors du temps, une sensation de privilège, et une envie de rester pour la vie, à la Robinson Crusoé.
- Ce qu’on en retient : sortir des sentiers battus n’est pas toujours facile et il aurait été impossible d’y aller sans Andrea. Le prix était assez élevé, mais largement justifié.
- Ce qui plaît : être isolé et profiter d’un moment exclusif en pleine nature. Poser son regard sur un lieu de manière nouvelle. Pratiquer une activité douce et respectueuse, au contact de son environnement.
- Ce qui aurait été encore mieux : que le repas soit inclus, avec des produits locaux. Que la guide nous partage des informations sur cet environnement.
2 – Observer les koalas et manger dans le bush en Australie
Au sud de ce pays-continent, en face d’Adélaïde, se trouve Kangaroo Island. Une destination nature très variée en terme de paysages. Je pars en expédition pour la journée avec un organisme local. Le guide conduit le petit groupe avec son minibus 4×4 sur les pistes insoupçonnées de l’île. Je m’émerveille devant des plantes endémiques immenses, j’ai la chance d’observer des koalas, perchés en haut des eucalyptus, puis nous empruntons un chemin de terre, semblant mener nulle part. Et c’est au milieu de ce « nowhere », en plein bush, que le repas nous attend. Entourée des graminées buissonnantes taille XXL, une jolie tente ouverte abrite des tables et des chaises. De l’entrée au dessert, on se régale, en dégustant un délicieux vin australien, bercé par le chant des oiseaux.
- Ce qu’on en retient : sans ce prestataire local, jamais nous n’aurions osé emprunter les pistes. Il fallait des autorisations, il fallait savoir où se trouvaient les koalas, il fallait installer le repas… bref tout plein de choses qu’aucun visiteur n’aurait le temps de faire pour de simples vacances !
- Ce qui plaît : même chose que pour la Floride, découvrir un lieu secret de manière unique. Et… manger ! Oui, l’intérêt gustatif et le plaisir de prendre un délicieux repas en pleine nature compte pour beaucoup.
- Ce qui aurait été encore mieux : que la vaisselle soit réutilisable et que les déplacements se fassent avec des véhicules doux afin de limiter l’impact environnemental.
3 – La cité de l’huître à Marennes-Oléron
Et oui, pas besoin de partir loin pour vivre de belles expériences enrichissantes ! En saison creuse, j’étais de passage en Charente-Maritime pour un long weekend, et je décide de me rendre à la Cité de l’huître pour en apprendre plus sur ce curieux mollusque. La découverte occupe une petite demi-journée et se décline en plusieurs moments variés. Pour commencer, balade à vélo (location incluse dans le prix d’entrée). Ce moment de liberté permet de s’immerger, à son rythme, dans l’environnement des marais. Ensuite, visite avec un animateur pour comprendre l’élevage de l’huître et son affinage, avec démonstration en extérieur. Puis, dans l’enceinte principale, plusieurs petites cabanes ostréicoles colorées sont repensées comme des musées. Le visiteur découvre de manière autonome l’histoire, les expositions temporaires, le musée, ou prend part à des activités ludiques.
- Ce qu’on en retient : à l’échelle du territoire, cette infrastructure est une belle réussite, car elle aborde plusieurs notions locales en plus de l’élevage de l’huître. Le lieu permet de combiner la pratique du vélo en plus d’une visite culturelle et permet à chaque visiteur de choisir sa formule selon son envie.
- Ce qui plaît : les animations pour les enfants, la diversité des activités et la possibilité d’alterner des moments guidés et des moments libres. Le fait que le public soit actif dans la découverte est également un grand plus (ouvrir une huître, pêcher un crabe, peindre une coquille…).
- Ce qui aurait été encore mieux : que les apprentissages sur l’huître soient plus larges : comment ça se passe ailleurs en France ? Qu’est-ce qu’une huître triploïde ou diploïde ? Les impacts environnementaux et la qualité de l’eau, ou encore l’huître sur les autres continents ?
4 – Écouter les oiseaux dans la jungle du Costa Rica
Le Costa Rica est connu pour ses mesures gouvernementales en faveur de l’environnement. Et pour cause, ce petit pays abrite à lui tout seul 5 % de la biodiversité mondiale, et environ 25 % de sa surface est protégée. Un vrai paradis pour les amoureux de la nature ! En saison des pluies, je me rend, avec mon petit 4×4 de location, au centre du pays, dans la réserve de Santa Elena. Et bien que les pluies tropicales soient incessantes, les oiseaux, eux ne semblaient pas vouloir s’arrêter de chanter. C’était un véritable concert, au cœur d’une jungle luxuriante ! Des « couic », des « shhhhhou », du « trriitrriitrriiiiii », des « AarghAArgh »… une cacophonie à la fois inquiétante et mélodieuse, qui saisit le visiteur, même à travers les goutes. Et pourtant, dans cette végétation dense, impossible de déceler un seul animal ! Il faudra attendre le lendemain et refaire une rando avec une guide de la réserve, pour réussir à observer la faune sauvage. Pas besoin de longue-vue, simplement d’un nouveau regard et de patience, pour apercevoir les insectes colorés, les minuscules oiseaux discrets et bruyants, ou le fameux quetzal resplendissant.
- Ce qu’on en retient : même en saison des pluies, la nature a beaucoup à nous offrir, il suffit d’être bien équipé ! D’ailleurs, en saison sèche, il n’y aurait pas eu autant d’oiseaux, et plus de monde. La guide a été une véritable plus-value pour voir l’invisible.
- Ce qui plaît : aiguiser son regard et prendre le temps de mieux écouter. Faire fonctionner tous ses sens et se laisser surprendre. Partir à l’aventure en terrain inconnu.
- Ce qui aurait été encore mieux : que mon niveau d’espagnol ne soit pas si mauvais pour mieux comprendre les explications de la guide !!
Julie aurait pu vous amener aussi en vélo à la frontière de la Chine et du Vietnam, dans un village batak à Sumatra, ou se perdre dans la réserve de Sian Ka’an au Mexique. Car emprunter les pistes méconnues et s’immerger au cœur de son environnement font partie de son tempérament.
Désormais, son terrain de découverte est moins éloigné, mais tout aussi enrichissant. Plus besoin de partir loin pour s’émerveiller ! Les plus beaux souvenirs sont ceux que vous saurez susciter, et rien de vaut le coup de pouce d’un prestataire local pour favoriser votre immersion et vous laisser porter !
