La ria d’Étel dans le palmarès 2024 du journal «Le Monde »

bar à Étel en été

Pour chaque nouvelle année, le journal Le Monde publie son palmarès des destinations. De quoi inspirer les lecteurs et lectrices en recherche d’idées pour les prochaines vacances !

Bonne nouvelle, pour 2024, ce sont des territoires proches, peu fréquentés et à découvrir en mode slow, que le journaliste Olivier Razemon invite à sillonner. Des voyages pour découvrir la France et l’Europe autrement.

Super coup de projecteur, la Ria d’Étel fait partie du Top 10 !

Si vous ne l’avez pas lu, on vous partage ici quelques extraits, suivi de notre ressenti et des questionnements qui en découlent.

L’article « La ria d’Etel, le Morbihan envoûtant »

virée en paddle dans le fond de la ria d'Étel

« Dans cette vallée de Bretagne préservée de la foule, l’océan s’engouffre deux fois par jour, dessinant des paysages changeants. 70 kilomètres à explorer à vélo, entre bocage, pinède et petit port. »

Les termes employés, la rhétorique, les ambiances retranscrites… tout dans cet article décrit la ria d’Étel telle que nous la connaissons et pour laquelle nous nous passionnons de plus en plus jour après jour : un territoire authentique, fragile et préservé.

L’auteur parcourt plusieurs communes. A Landévant, il découvre le moulin à marée de la Demi-Ville. À Locoal Mendon, il emprunte les petites routes sans issues jusqu’à la pointe du Verdon, pédale jusqu’à la Forest et la Cabane de Cadoudal. À Nostang, il décrit la diversité de l’avifaune et évoque les nombreux sentiers pédestres . Sans oublier la pêche à pied et l’ostréiculture.

« l’écosystème, façonné par les marées et l’eau saumâtre, abrite une biodiversité foisonnante. »

Après avoir décrit avec brio les douces atmosphères du fond de la ria d’Étel et les changements de paysages liées aux marées, l’article rappelle également la force des courants à l’entrée de la rivière, et le caractère tumultueux de la ria.

« La barre d’Etel, banc de sable sous-marin, tourmente les navigateurs depuis toujours. »

Dommage que l’épopée journalistique n’ait pas continué du côté de Plouhinec et de Sainte Hélène, afin de terminer la boucle, car les paysages ici aussi sont envoûtants. Mais ce choix se justifie par le moyen de transport utilisé. En effet, pour découvrir la ria à vélo en étant au contact des éléments, la rive Ouest s’y prête mieux. De l’autre côté, c’est le paradis des randonneurs, et il n’est pas autorisé de rouler en vélo sur les sentiers côtiers.

Quels effets et retombées pour le territoire ?

le petit port du Magouer face à Étel

Nous pouvons déjà nous réjouir de cet article, car le fond est sans équivoque : La Ria d’Étel vaut le détour ! Ce n’est pas dans notre imaginaire, ce n’est pas une forme déguisée de chauvinisme, c’est un fait ! Cela est forcément réconfortant et encourageant pour Chemins détournés, et pourrait être vécu avec fierté par les habitants.

Ce qui est d’autant plus motivant, c’est la manière dont la « destination » est approchée. La découverte se veut lente, et encourage les visiteurs à savourer l’authenticité, en toute simplicité. Et c’est exactement ce que prônent nos activités et notre démarche.

Néanmoins, nous ne pouvons pas vous cacher les émotions contradictoires qui émanent de cette mise en lumière médiatique. Certes, si notre petit bijou du Morbihan est dévoilé au grand public, cela signifie qu’il y aura plus de monde à venir le découvrir. Et qui dit plus de monde, dit plus de clients potentiels. Mais s’il y a trop de monde, la ria d’Étel ne sera plus ce qui fait d’elle une pépite ! Comment protéger le site tout en attirant plus de visiteurs ?

Certains territoires ont subi une surfréquentation à la suite de coups de projecteur. Vous souvenez-vous de Belle-Île-en-Mer en 2022, qui refusait son trophée de « sentier GR préféré des français », suite à une hausse ingérable de la fréquentation durant la haute saison ? De nombreuses problématiques étaient avancées : sur-piétinement du sentier, impact des bâtons de marche, rareté des ressources en eau, gestion des déchets…
Saviez-vous que l’Islande a connu une croissance exponentielle du tourisme durant les 15 dernières années ? Alors que l’île de feu et de glace compte 400 000 habitants à l’année, ce sont plus de 2 millions de visiteurs qui se condensent chaque année sur le territoire entre juin et septembre. Le manque d’infrastructure et la dégradation des sites naturels a entraîné une hausse significative des taxes locales.

Mais alors…
Le meilleur moyen d’œuvrer pour la préservation de la ria d’Étel est de ne pas en parler !? Donc ne rien créer ? Ne pas emprunter les sentiers ? Ne pas la visiter ? Et donc pour Chemins détournés, ne pas exister ?

Ces questionnements et cette constante recherche d’équilibre entre développement économique et préservation de l’environnement fait partie intégrante du moteur de l’entreprise. Nous sommes convaincus que l’identité du territoire est ancrée solidement, et que c’est à nous, acteurs locaux, de s’engager et d’agir pour préserver cet écosystème, en sensibilisant et en transmettant aux autres notre passion pour ce lieu.

Articles récents

La gazette de saison

Ne manquez pas la newsletter et ses bons plans au rythme des saisons !

La gazette de saison

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer notre lettre d’information ainsi que des informations concernant nos activités. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans chacun de nos mails.